Plein Feu sur les Éditions du Soupirail

(actualisé le ) par BN

Voici un itinéraire qui mérite qu’on s’y intéresse : une revue (Zone critique) lance un concours de nouvelles sur le thème La Chambre. Les gagnants ont le plaisir et l’honneur d’être publiés sous forme de recueil collectif par les éditions Le Soupirail, dont la directrice, Emmanuelle Moysan, explique ainsi sa démarche :

Si ma maison d’édition a souhaité engager un partenariat avec la revue Zone Critique et ce concours de nouvelles, c’est parce que l’écriture autour d’un thème – suffisamment ouvert pour permettre différentes expressions littéraires – qui est une contrainte (et le nombre de signes aussi) oblige la personne qui concourt et qui écrit, sans avoir publié auparavant, à nous faire part d’un univers et d’un ton, d’une langue, en peu de pages. C’est aussi encourageant, stimulant pour de « jeunes plumes », tant aujourd’hui la publication de nouvelles et leur commercialisation est un défi.

Pari réussi, apparemment, puisque l’un des membres de notre Comité de lecture, Nathalie Barrié, a été séduite par ce recueil : La Chambre – collectif – éditions du Soupirail - 116 p. - 12 €

Le Soupirail vient de publier également L’heure bleue de Mahmoud Chokrollahi, que son éditrice présente ainsi :

Pour ce qui est de L’heure bleue, nous avons là un auteur qui construit à travers ses romans et nouvelles tout un univers, avec de multiples influences (Camus, Beckett, Kafka et Hedayat) aux confins de l’absurde mais avec un ancrage dans la pensée et philosophie orientales. Un des textes de ce recueil (L’oiseau) sera lu avec d’autres textes lors d’une rencontre au Tanit Théâtre (Lisieux) le 10/02 où j’interviendrai.

Et ce n’est pas tout. Le Soupirail annonce un recueil de Joël-Claude Meffre Maison de mémoire qui paraîtra fin février. Voici ce qu’en dit Livres Hebdo :

Maison de mémoire de Joël-Claude Meffre : Huit nouvelles empreintes de poésie et de mélancolie mettant en scène l’existence modeste d’hommes tour à tour solitaires, traversés par l’extase ou la tristesse, à l’écoute de la nature et en communion avec elle.

Quant à Emmanuelle Moysan, elle sera présente également au Salon des Indépendants qui aura lieu fin janvier (28 et 29/01) à la Mairie de Saint Mandé.

Cela valait bien un Plein Feu, non ?