Notre ami, le fondateur de l’association l’Entaille-Nouvelle Donne, nous a quittés le 27 décembre dernier, à l’aube de cette année 2012 déjà si pleine de projets pour lui.
Le meilleur hommage que l’on puisse lui rendre est de venir encore et encore sur ce site, comme sur d’autres consacrés aux textes courts qui lui étaient chers, et, pour tous ceux qui aiment écrire, d’écrire, encore et toujours, ici et ailleurs.
Vos commentaires
# Le 22 janvier 2012 à 17:57, par Éric Mercier En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Christian a été, pour moi et certains de mes camarades, un réel pilier dans le développement du début de notre vie et pour la suite.
Il m’a permis de me perfectionner dans de très nombreux domaines grâce à la confiance et la formation qu’il m’a apportée lors de mes participations au journal et à la vie associative du lycée.
# Le 23 janvier 2012 à 09:41, par Brigitte Niquet En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Christian aurait été très touché du message de Jérôme, lui qui aimait au moins autant son métier d’enseignant que son "second métier" d’écrivain.
# Le 23 janvier 2012 à 09:50, par Jacques Astruc En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
La vie est une maladie forcément mortelle, comme disait quelqu’un… Christian a vécu sa passion jusqu’au bout, comme le disait son beau prénom. Passionné il l’était, nous en savons tous quelque chose ! Il est mort dans le Sud, où était son cœur ! Restent les œuvres : son livre sur : « La ponctuation correcte » (De Vecchi 2005) est très emprunté en bibliothèque, et je garde une tendresse à son « Théo tueur de chats »… Les années Nouvelle Donne (1993-2001 pour moi) me laissent de beaux souvenirs, de découvertes, d’amitiés et de réunions animées par le feu qui brûlait au fond des prunelles du Christ ! C’était ma jeunesse, elle passe, et nous avec… Avec mes amitiés à ceux qui restent sur la Terre !
# Le 23 janvier 2012 à 18:25, par Rosza TATAR En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Rozsa Tatar, qui fut un temps illustratrice pour Nouvelle Donne et surtout fonda avec son mari Gilbert Millet (aujourd’hui décédé lui aussi) la belle revue Hauteurs, nous a laissé ce message :
J’apprends avec tristesse la mort de Christian que j’ai rencontré quelquefois autour de nos passions communes, à échanger nos expériences revuistiques. Il avait mille projets sur le feu en permanence, avec le regret de ne pas en réaliser encore davantage... Adieu, Christian. Le repos, enfin, que tu ne connaissais pas...
# Le 26 janvier 2012 à 18:18, par Martine DELORT En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Me voilà bien triste.
Christian a tellement été présent dans notre vie.
Le revoir par hasard à Mouans Sartoux il y a quelques années avait été un grand plaisir.
Après que Brigitte nous a dit l’an dernier à Forcalquier qu’il avait « repiqué » et songeait à relancer L’Entaille, je pensais souvent à lui.
Et puis je pense à vous, anciens de Nouvelle Donne,
vous qui avez partagé avec lui bien des aventures.
Et des belles !
Je prends part à votre peine.
Martine DELORT, directrice de la revue « Brèves » et de la maison d’édition « L’Atelier du Gué »
# Le 28 janvier 2012 à 15:22, par Chantal Portillo En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Ouah ! quelle horreur, Christian !
Sa sensibilité le rendait souvent infernal mais j’ai de la peine, sa présence demeure très forte malgré les années, et son talent aussi, je lui avais présenté son premier éditeur qui était aussi le mien, et je me souviens de sa joie, de son visage illuminé, nous avons partagé bien des choses et je n’ai jamais oublié.
Christian, que c’est triste, triste...
J’ai une très tendre pensée pour le dernier des Minotaures. Je l’aimais bien, Christian, vraiment bien, c’est d’ailleurs le dernier échange que nous avons eu : il m’a dit "pourquoi tu m’as quitté" (il s’agissait seulement de quitter l’équipe de Nouvelle Donne), en public bien sûr, à sa manière, et je lui ai répondu "personne ne peut te quitter, ni t’oublier, Christian." et il a souri.
# Le 28 janvier 2012 à 15:34, par Brigitte Niquet En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
J’ai longtemps cherché ce que moi, son amie d’élection (il me l’a souvent dit et j’ai eu la faiblesse de le croire), la cofondatrice (avec lui et quelques autres) de Nouvelle Donne, je pourrais bien dire au sujet de cette mort si injuste et si cruelle, qui m’a laissée sans voix. Je n’ai rien trouvé. Sauf cette phrase de Norman Manea, lue (je jure que c’est vrai) le lendemain de l’accident de Christian (que j’ignorais encore) : "Est homme celui qui laisse une absence plus forte encore que sa présence".
Je crois que Christian était ce genre d’homme...
# Le 30 janvier 2012 à 14:32, par Pascal Hérault En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Christian n’est plus, mais il vit en nous désormais. Ce qu’il nous a transmis, nous le transmettons à notre tour. Désir de lecture, désir d’écriture. Désir tout court.
J’ai connu un Christian passionné, parfois emporté et coléreux, mais un Christian qui n’était jamais rassasié, et c’est encore aujourd’hui pour nous une belle leçon, celle de voir la vie et l’écriture comme une recherche permanente, comme quelque chose qui nous jette hors de nous-mêmes pour justement mieux nous retrouver.
Enfin, Nouvelle Donne, c’était une équipe où chacun était le bienvenu, du moment qu’il y apportait quelque chose, et la porte n’était jamais fermée. Cela, nous le devons aussi à Christian. Il aimait trop la littérature pour la laisser à des spécialistes. Il aimait la vie et le partage. Il était notre ami. Pascal Hérault.
# Le 30 janvier 2012 à 22:45, par Anne-Elisabeth Desicy En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Membre du comité de lecture, je faisais partie du noyau dur de Nouvelle Donne et cela a été un très grand choc d’apprendre le décès de notre Christian si plein de vie. Il avait rameuté sa vieille troupe de fidèles il y a moins d’un an. Il avait beaucoup de projets. Et soudain, il a disparu en plein vol.
La nouvelle donne, c’est donc que notre « père » n’est plus.
Car Christian était une sorte de père pour nous. Un père à admirer, à aimer, à critiquer, à bouder, à moquer, contre lequel se révolter et vers lequel revenir quand il nous a appelés. Un père à pleurer.
Tout adultes que nous soyons, nous sommes toujours petits et désemparés au moment où le père meurt.
Les mois passent et le vide reste.
Mais dans ce vide se dessine un sourire qui nous dit que nous devons encore grandir. Que cette passion qui l’animait ne doit pas s’éteindre avec lui mais devenir une petite flamme éternelle brûlant en chacun de ceux qui l’ont connu et aimé. Que, plus que jamais, nous devons vivre. Aimer. Et écrire.
Anne-Elisabeth
# Le 31 janvier 2012 à 10:43, par Julie Bonnand En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Pourquoi tous les soirs
Quand je pense à toi
Mon coeur bat
Triste et seule
tel est mon état.
Quelle disparition brutale et injuste.
Mon ami Christian me laisse son goût pour les Haïkus qu’il m’a fait découvrir et pour lesquels nous écrivions ensemble.
Je continuerai à écrire, c’est ce qu’il voulait.
Il me répétait toujours : "écris, écris !"
# Le 31 janvier 2012 à 23:32, par Jacques Astruc En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Les écrivains sont comme la littérature, venue de la nuit des temps, de l’éternité du passé, et cependant toujours renouvelée, tel le Désir lui-même… Christian incarnait bien le Mythe de Sisyphe, en cela il restera pour moi éternellement jeune !
# Le 4 février 2012 à 21:06, par Corine Sylvia Congiu En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Bonjour et merci à tous les amis de Christian, je suis sa "grande" sœur, et il est inutile de dire le trou qu’il me laisse. Sa gentillesse, son grand cœur, sa douceur, son humour doux, son réconfort, m’étaient une caresse bienheureuse, et, n’ayant plus de larmes, je voudrais pour lui faire un article biographique dans Wikipedia. Toute personne susceptible de connaître des éléments précis, des dates, concernant Nouvelle Donne serait gentille de se mettre en relation avec moi, corine@congiu.fr
# Le 7 février 2012 à 23:51, par Pierre Fustec En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Ce soir je viens d’apprendre la nouvelle de la mort de Christian et j’ai juste envie de me taire.
Mais Christian aimait qu’on parle, qu’on discute, qu’on prenne position, qu’on dise les choses, et surtout qu’on écrive... Il a fondé une revue pour ça, il m’a fait l’honneur de m’y accueillir et ce fut un magnifique cadeau. Il m’a offert l’équipe de ND aux réunions parfois houleuses, les sorties tant espérées du dernier numéro qu’il fallait toujours améliorer, les salons, les rencontres et son refus permanent de la facilité et de la connivence.
c’est trop tard mais pour tout ça : merci Christian
# Le 13 février 2012 à 15:15, par Éric Mercier En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Tu es parti sans crier gare,
nous laissant seuls, les bras ballants,
avec au cœur,
le souvenir de ton sourire,
la chaleur de ton amitié
ce regard ardent
que tu portais sur toute chose
cette ferveur magnifique
qui te plaçait parmi les « grands ».
Nous aurions tant voulu te dire…
Mais c’est bien trop tard, maintenant.
Nous ne t’oublierons pas, Christian !
# Le 16 février 2012 à 11:18, par Didier Garcia En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Je découvre cette triste nouvelle par hasard, en effectuant des recherches sur la toile...
J’ai collaboré à Nouvelle Donne de 1993 à 1996 (pour les numéros 2 à 10). J’avais alors 25 ans. Tu m’a permis d’y faire mes classes et de me faire la plume. Je ne t’ai jamais réellement remercié pour la confiance que tu m’as alors accordée, pour l’espace que tu m’as ouvert à l’intérieur de la revue, sans doute parce que l’on se croit toujours un peu au-dessus de tout, ou parce que l’on se dit qu’on a le temps. Et au final, d’une manière ou d’une autre, il est toujours trop tard.
Aujourd’hui, il est donc plus que temps... Merci Christian de m’avoir accueilli.
# Le 22 mars 2012 à 17:15, par Brigitte Niquet En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Cherchant un texte de Christian à lire samedi prochain 24 mars, lors de notre petite réunion "autour de Christian", je suis tombée immédiatement sur celui-ci, peut-être prémonitoire (il est extrait de son premier livre "Fuir le bonheur", paru en 1988) et je le dédie à l’arbre qui a traversé la route de Christian un certain mardi 27 décembre 2011 :
J’aime pas les arbres.
Avec leurs bêtes racines bien rigides, ils sont là qui représentent l’éternité, le temps figé, le temps qui s’arrête d’être le temps.
J’aime pas les arbres. [...]
Les arbres, il faut les couper. Les arbres généalogiques se brisent bien, alors pourquoi pas les vrais arbres ? [...]
C’est même pas beau, un arbre. Même vivants, on les croit morts. Et ils font du mal, les arbres. Quand on veut monter dessus, on est sûr de s’égratigner. Et quand on est en haut, ou même simplement au milieu du tronc, on a peur de redescendre. Je dis "on", mais c’est surtout "moi" ou "je" qu’il faudrait que je dise. Les autres, je ne sais pas. Les autres, je m’en fous. [...]
J’aime pas les arbres.
Surtout pas ceux qui traversent la route, comme on dit pour plaisanter.
# Le 9 avril 2012 à 14:26, par Edith Soonckindt, auteur En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
C’est en refaisant mon site d’auteur (en réfection jusque fin avril 2012) et en cliquant sur le site de ND, que j’avais mis en lien, que je tombe sur ces 2 nouvelles : ND (que je croyais défunte) semble repartir d’un bon pied, c’est merveilleux, et son père fondateur est mort, je n’en crois pas mes yeux !!
Je dois à ND la publication d’une nouvelle, Mauvais sort, qui avait attiré l’attention de Philippe Olivier, alors dirigeant des éditions Hors Commerce (aujourd’hui défuntes, elles aussi), qui devait publier mon roman, Le Bûcher des anges, quelques années plus tard.
Je dois donc beaucoup à ND et salue au passage l’énergie de l’infatigable Christian, dont le décès me laisse sans voix. J’espère de tout coeur qu’il ne laissera pas la nouvelle (qui lui doit bcp !!) sans voie, et que qqun reprendra le flambeau ! Amicalement à tous. Edith
# Le 4 août 2012 à 19:41, par M’barek HOUSNI En réponse à : Adieu l’ami que je n’ai pas connu
je suis très triste. J’apprends la désolante et tragique nouvelle avec beaucoup de retard ! je ne consulte le site que rarement. Christian, je l’ai connu à travers la nouvelle. Rien que le nouvelle. J’ai un ancien numéro de "Taille Réelle" qu’il m’avait envoyé en 1992 (Eh oui ! 20 ans déjà) suite à une lettre que je lui avais écrite, après avoir lu une notice publicitaire sur la revue dans Le Monde ( si je ne me trompe pas).. J’étais alors enseignant égaré dans un coin perdu de nos montagnes marocaines et j’écrivais...
Depuis, du temps a passé. Et le net aidant, j’ai tapé par hasard son nom sur clavier et j’ai découvert le site. je lui ai écrit et je lui rappelé les faits ci-dessus.. On a échangé quelques e-mails, puis j’ai envoyé des nouvelles qu’il a lues.. l’Une d’elle figure sur le site dans la rubrique "Nouvelles à Lire"...
Que dire d’un grand homme, d’un passionné d’écriture et surtout de la nouvelle et du texte court.
je suis l’un de ceux à qui il a rendu service.. Que dire ? Remercier ? Écrire ?
Oui écrire.. je viens de publier un recueil en français où cette même nouvelle figure.. Je suis sur qu’il aimerait avoir une exemplaire..
Je partage avec vous ce sentiment de perte.. tristesse accrue après avoir lu les péripéties du décès de mon ami que je n’ai pas connu et que j’ai appris à aimer....
Je demeure à votre disposition
Mes sincères condoléances
M’barek HOUSNI
Écrivain marocain (Casablanca)
# Le 8 août 2012 à 17:13, par Antoine Gavory En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Bonjour
J’ai rencontré Christian à Saint Quentin, en 1996, en compagnie de Pascale Roze qui venait d’avoir le Goncourt. J’avais publié mon premier livre (une nouvelle) et j’ai longuement discuté avec lui, puis échangé ensuite quelquefois notamment sur la véritable place des nouvellistes dans la littérature. J’avais 21 ans, je venais de nulle part et j’ai beaucoup appris de tout son travail (et de celui de tous les responsables de ND) sur les nouvelles courtes, ce qu’est la nouvelle... 16 ans plus tard, j’ai retrouvé Pascale Roze, et je ne reverrai pas Christian. C’est triste de finir sa vie ainsi...
# Le 19 janvier 2013 à 18:52, par Loïc Coupel En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Je n’ai pas le temps…
« Non, on a le temps, c’est juste qu’on ne le prend pas »
J’ai pu partager au côté de Jérôme des moments avec toi sur le développement du journal du lycée entre autre
Tu m’as donné gout au milieu associatif, à l’envie de créer et s’engager
Merci à toi Christian
# Le 24 avril 2013 à 23:22, par Fabienne Prost En réponse à : la mmoire de notre ami Christian
C’est ce soir que Christian vient de mourir pour moi au hasard d’une recherche et je suis triste, plus de 15 ans que je ne l’avais vu mais c’est fou comme il me manque d’un coup.
C’tait il y a 22 ans, son premier poste dans le public et mon premier poste en tant que titulaire.
Il avait des milliers d’ides et il savait dj tirer le meilleur usage des nouvelles technologies. J’ai beaucoup appris avec lui sur la pdagogie, la Nouvelle, la faon d’tre parent... il semblait avoir toujours une longueur d’avance .
J’ai bien sur achet les "tailles relles", les pins, et les agendas de la Nouvelle et videmment "Fuir le bonheur"... et ce soir je n’ai pas pu m’empcher de repenser la premire des nouvelles qui commence par "j’aime pas les arbres" et moi non plus ce soir je n’aime pas les arbres.
# Le 17 mai 2013 à 17:05, par eric bouillon En réponse à : la mmoire de notre ami Christian
Ayant quelque peut contribué à la revue Nouvelle Donne au début des années 2000, durant 3 années, je suis par la suite partis vers d’autres horizons... j’apprends ce jour avec stupeur le décès de Christian ; que dire ? Si non exprimer par quelques mots, que je ne trouve pas et qui me semblent bien inutiles, ma peine et mon infinie tristesse.
Christian m’avait accueillit avec beaucoup de générosité au sein de sa revue après un simple appel téléphonique... La curiosité des autres aiguillait ses choix - il pouvait au premier abord apparaitre distant, perdu dans ses réflexions mais c’était un formidable chef d’orchestre, exigent avec les autres comme avec lui-même et pour avoir très souvent conversé avec lui des journées ou des nuits entières (qui n’a vécu cela avec Christian et ses plus proches collaborateurs ?!) il faisait, dans l’intimité, montre d’un humour qui m’enchantait car dévastateur, caustique mais non cynique, c’était un homme qui avait une lucidité fleur de peau, une lucidité toujours en mouvement.
Quelle tristesse qu’il nous ait quitté.
# Le 1er juin 2014 à 16:08 En réponse à : À la mémoire de notre ami Christian
Je découvre cette triste nouvelle par hasard en cherchant des concours de nouvelles sur la toile.
J’ai connu Christian au début des années 2000 lors de la création de Bonnes Nouvelles, espace littéraire audio dédié aux nouvelles et aux concours de nouvelles.
Je ne l’ai jamais rencontré.
Nous avions échangé de nombreux mails parce que nous partagions une passion en commun : les nouvelles.
Longue vie à Nouvelle Donne qui reste associée à Christian !