Cette année le jury de sélection sera présidé par l’écrivain Bernard Ollivier (auteur de La longue marche, éditions du Seuil). Il sera entouré de Mmes Eliane Bouvier et Julie Libera (libraire, Gaia-Store) et de MM. Pierre Bigorgne (rédacteur en chef de Grands Reportages), Yves Couprie (directeur du Routard.com).
Récompenses : Six textes seront récompensés.
Premier prix : 200 Euros et un billet de train SNCF aller / retour valable pour deux personnes en 1ere classe sur un trajet en France métropolitaine (à concurrence de 300 EUR). Ce lot est offert par la SNCF
Deuxième prix : 150 Euros
Troisième prix : 100 Euros
Quatrième au sixième prix : un an d’abonnement à Grands Reportages.
Autres récompenses pour les lauréats : des livres, offerts par la librairie Gaia-Store, et des tee-shirts, casquettes, offerts par Let-s-talk.com. Les textes primés seront publiés sur le site internet de l’association www.peregrin-genevois.net L’argent est remis par l’association.
Adresse de participation, infos (merci de joindre une enveloppe timbrée avec vos coordonnées complètes pour recevoir le règlement) :
Concours de récits de voyage, Librairie Gaia-Store, 6 rue d’Alsace, 38.000 Grenoble.
Présentation des textes :
Les récits n’excéderont pas 10 pages format A4 (21 x 29,7 cm), impression au verso uniquement. Les textes ne doivent pas avoir été publiés ni primés à un autre concours. Un auteur peut envoyer un maximum de trois récits en 5 exemplaires chacun. Frais de participation : 8 Euros (chèques à l’ordre du pérégrin genevois). envoi des textes du 1er octobre 2005 au 15 janvier 2006.
Délibération du jury puis annonce des résultats le samedi 1er avril 2006 dans la librairie Gaia-Store, Grenoble.
Toutes les infos sont disponibles sur notre site (attention nouvelle adresse) :
Contact : Alexandre Bouron
Adresse : association Le pérégrin genevois, 4 rue Louise Collomb, 38000 Grenoble
Note à l’attention des candidats.
Les deux citations suivantes (de Jacques Meunier et de Gilles Lapouge) résument assez bien la philosophie de notre concours. « Une présomption pèse sur les voyageurs : ils mentent » (1). « Faut-il pour autant avoir repentir ? de voyager et de dire des bobards ? Le mensonge fait le plaisir du pérégrin. Il fait aussi celui du lecteur. Il ajoute ses beautés à la beauté des choses » (2). Mais « qui peut donner une description crédible d’un lieu où il n’a jamais mis les pieds mérite l’indulgence, voire
le respect » (1). (1) J. Meunier, On dirait des îles. (2) G. Lapouge, Besoin de mirages.
De nombreux auteurs ont essayé d’apporter une définition au terme "récit de voyage". Á défaut d’en avoir trouver une très satisfaisante, les organisateurs du concours ont décidé d’avoir les critères suivants : un récit de voyage réussi est d’abord un récit qui fait voyager le lecteur. Seront exclus les textes faisant état de voyage dans le temps futur, les récits de science fiction et les contes. Sont admis les textes en prose ou en vers. Les récits peuvent être présentés sous la forme d’un journal, d’une lettre, ... En introduction au dossier spécial du Magazine Littéraire consacré aux écrivains voyageurs (Juin 2004, vol n°432) , Jean-Louis Hue, rédacteur en chef, écrivait que ces auteurs "bougent -chacun dans sa direction- jusqu’aux antipodes, au coeur des banlieues ou même autour de leur chambre", emportant dans leurs bagages leur propre monde. Et Olivier Weber d’enfoncer le clou : "Nul besoin d’aller loin pour voyager" , faisant lui aussi allusion à l’ouvrage de Xavier de Maistre "Voyage autour de ma chambre". Vous l’aurez compris, ce concours ne met en avant ni l’aspect aventureux ou sportif. Chacun va à son propre rythme, seul ou en groupe, vers un "ailleurs" qui lui est propre. Que vous soyez un intrépide baroudeur capable de traverser des déserts torrides, un tranquille promeneur arpentant la lande bretonne le nez au vent ou tout simplement un incorrigible menteur, ce concours vous offre une tribune. Le seul mot d’ordre est le suivant : choisissez l’itinéraire, fixez les étapes, imposez votre rythme, marchez, nagez, naviguez ... faites comme bon vous semble mais emmenez le lecteur avec vous.
Alexandre Bouron