RESEAU DE LA NOUVELLE et des formes courtes

Edito de novembre 2020

par Thomas Friedland

Peu à peu, on sent comme une petite lassitude s’installer, la rentrée passée, vis-à-vis du port du masque et des confinements à répétition… Les insouciances de l’été semblent déjà bien lointaines.
Las ! Nous sommes bien obligés de commencer sur une note chagrine – ce qui ne nous ressemble pourtant pas – car le Marché de la Poésie, auquel nous nous réjouissions de vous accueillir pour vous présenter en chair et en os notre Chien attaché au poteau électrique, a été annulé. Il n’est malheureusement pas la seule victime de ce satané virus : le Salon de la revue a dû lui aussi renoncer à recevoir dans ses allées la foule de lecteurs qu’il attire chaque année.
Mais toute cette débandade ne nous empêchera pas de rester savoureusement littéraires ! La fournée de cette fin d’année sent bon les gâteaux de grand-mère, avec le texte Les merveilles, de Gilles Ascaso, qui paraîtra début décembre, et dans lequel est traitée tout en finesse la question de l’amour familial face au devoir moral. Il sera accompagné du très original Nage et tu retrouveras ton souffle, un bel appel maritime à la liberté signé Andrea Pandolfi.
Mais avant ceux-là, vous pourrez découvrir dès le début de novembre le terrible mais émouvant récit du Roi des Aulnes de Catherine Roger, conte sylvestre à la lisière du fantastique et du drame psychologique. Il sera suivi de la nouvelle Comme une boule, de Muriel Robe, qui traite avec justesse et authenticité d’un sujet bien souvent passé sous silence : l’obésité.
Nous terminons cet édito en vous remerciant chaleureusement pour votre participation toujours plus importante à nos appels à textes. Cette année 2020 a été de grande qualité et s’achève en beauté.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année et une excellente lecture !

Thomas Friedland

Responsable du comité de lecture